L’éducation, et non les taxes, devrait être utilisée pour aborder la question complexe de l’obésité
L’Association canadienne des boissons convient que l’obésité est un enjeu complexe en matière de santé. Selon nous, les solutions à cet enjeu reposent sur l’éducation. Il importe également de fournir aux Canadiens les outils et les produits dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées et faire des choix judicieux. Nous ne croyons pas que la solution soit de préconiser une taxe de dissuasion sur certains produits tels que les boissons.
Les gains de poids ne peuvent être attribuables à un aliment ou une boisson en particulier. En fait, le gouvernement canadien a étudié les gras, les glucides, les protéines et les fibres qui composent le régime alimentaire des Canadiens et a conclu que « ce n’est pas la nourriture proprement dite mais plutôt la quantité de nourriture que l’on mange – l’apport calorique total – qui contribue de manière significative à l’obésité ».7
« L’Association canadienne des boissons estime que le fait de mettre l’accent sur une réduction du nombre de calories dans les régimes alimentaires des Canadiens constitue une approche malavisée qui détourne l’attention des solutions valables qui font la promotion de régimes plus sains, de même que de l’activité physique accrue, déclare Jim Goetz, président, Association canadienne des boissons. Puisque l’industrie des boissons offre une vaste gamme d’options pour s’hydrater, y compris les boissons sans calorie ou hypocaloriques, nous estimons qu’il s’agit d’une ponction fiscale déguisée en recommandation de politique publique. »
Selon Statistiques sur les aliments9, un rapport de 2011 de Statistique Canada, entre 1999 et 2011, la consommation de boissons gazeuses a reculé de 32 % au Canada, tandis que les taux d’obésité ont continué de grimper. Ces deux faits annulent tout lien perçu entre les deux.
L’Enquête de 2004 sur la santé dans les collectivités canadiennes10 – Nutrition, de Statistique Canada, démontre que les boissons gazeuses et les boissons aux fruits comptent pour moins de 3,9 % des calories consommées par la moyenne des Canadiens (les boissons gazeuses comptent pour 2,5 %, tandis que les boissons aux fruits comptent pour 1,4 %).11 Cela signifie que plus de 96 % de l’apport calorique des Canadiens provient d’autres sources. Si l’on considère le déclin de la consommation des boissons gazeuses au cours des onze dernières années et la disponibilité sans cesse croissante des boissons sans calorie et des boissons hypocaloriques, ce nombre est désormais de moins de 2 %.
En outre, la recherche démontre que 87 % des Canadiens estiment que le gouvernement devrait renseigner le public quant à un changement de son comportement plutôt que le taxer.12 L’association canadienne des boissons et ses membres ont instauré un certain nombre de mesures concrètes et significatives visant à commercialiser leurs produits de façon responsable et à contribuer à la promotion de modes de vie sains et actifs.
Éducation en matière de calories
- En février 2011, l’industrie lançait Les calories, nous en faisons une chose claire!, une initiative d’affichage des calories sur les étiquettes conçue pour aider les Canadiens à comprendre le contenu calorique et les portions des boissons qu’ils choisissent. Cette initiative est en cours de mise en œuvre à l’échelle du pays.
Contribution des parents
- Afin de permettre aux parents d’exercer un contrôle accru sur la consommation de leurs enfants tout au long de la journée, nos membres ont mis en place les Directives de l’industrie pour la vente de boissons dans les écoles. Achevées en 2009, ces directives ont permis de remplacer les boissons gazeuses par de l’eau et des jus 100 % purs dans les écoles primaires et intermédiaires. Elles ont également permis de retirer les boissons gazeuses à teneur calorique régulière des écoles secondaires et de limiter la teneur calorique et la taille des portions. Nos membres ne vendent pas, et n’ont jamais vendu, de boissons énergisantes dans les écoles.
Marketing des boissons au Canada
- Les membres de l’Association canadienne des boissons se sont engagés à respecter des normes de marketing mondiales qui interdisent le marketing de boissons – autres que les jus de fruit, le lait et l’eau – dans le cadre des émissions destinées aux enfants de moins de 12 ans. En outre, de nombreuses entreprises de boissons participent à l’Initiative canadienne pour la publicité sur les aliments et les boissons destinée aux enfants, laquelle limite davantage les activités de marketing auprès des enfants.