Le 10 février 2017 (TORONTO) – La consommation de sucre provenant de boissons rafraîchissantes non alcoolisées chez les Canadiens a diminué de 20 % depuis 2004[1]. Dans le cadre de l’alimentation totale, ce type de boissons compte pour seulement 7 % de l’apport calorique quotidien moyen parmi la population canadienne[2], ce qui signifie que 93 % des calories proviennent d’autres sources.
Alors que l’industrie des boissons appuie les efforts visant à lutter contre des maladies graves telles que l’obésité et le diabète, il est illogique d’isoler un ingrédient ou un produit particulier en tant que facteur unique. Les experts en la matière, notamment Santé Canada, conviennent que les facteurs associés à ces questions sont complexes[3], et qu’ils englobent les comportements généraux liés à la santé et l’ensemble des déterminants sociaux, environnementaux et biologiques[4],[5].
Les augmentations observées dans de petites catégories, comme celles des boissons énergisantes et des boissons pour sportifs, n’annulent pas la diminution totale de la consommation de calories et de sucre liée aux boissons non alcoolisées. Par exemple, tandis que le volume de boissons énergisantes consommées au Canada a légèrement augmenté de 2014 à 2015, ces boissons demeurent un produit‑créneau très défini, qui représentait 1 % seulement de la consommation totale de boissons non alcoolisées au Canada en 2015, y compris les boissons acaloriques et hypocaloriques[6].
L’industrie canadienne des boissons est un chef de file sur le plan de l’autoréglementation volontaire, et a pris des mesures positives afin de diversifier le choix de boissons offert aux Canadiens. Aujourd’hui, 46 % des boissons rafraîchissantes consommées au Canada sont acaloriques ou ont une teneur réduite en calories[7]. En outre, l’industrie s’est engagée à réduire encore davantage la consommation par habitant de calories provenant de boissons chez les Canadiens, soit de 20 % d’ici 2025, dans le cadre de l’initiative Équilibre en calories.
L’Association canadienne des boissons et ses membres encouragent le maintien d’un dialogue continu et d’une collaboration entre les responsables de l’industrie, de la santé et du secteur public en vue d’élaborer des solutions pratiques globales qui engendreront un changement durable pour les Canadiens.
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[1] Conference Board du Canada, rapport de référence sur l’initiative Équilibre en calories de l’Association canadienne des boissons, 4 octobre 2016. http://www.conferenceboard.ca/e-library/abstract.aspx?did=8379
[2] En ce qui concerne les boissons rafraîchissantes, y compris les jus 100 % purs, selon une consommation quotidienne de 2 000 calories. Source de données concernant la consommation et la quantité de calories par litre de boissons rafraîchissantes : GlobalData (2015; selon des renseignements tirés des bases de données d’analyse de l’industrie et de données sur les ingrédients de GlobalData). www.GlobalData.com
[3] Hall, K.D., Sacks, G., Chandramohan, D. et coll. « Quantification of the effect of energy imbalance on bodyweight ». Lancet, 2011; 378(9793) : 826-37.
[4] Prince, S.A., Kristiansson, E.A., Russell, K. et coll. « Relationships between neighborhoods, physical activity, and obesity: A multilevel analysis of a large Canadian city ». Obesity (Silver Spring), 2012; 19 janvier (diffusion en ligne avant l’impression).
[5]Mozaffarian, D., Hao, T., Rimm, E.B. et coll. « Changes in diet and lifestyle and long-term weight gain in women and men ». New England Journal of Medicine, 2011; 364(25) : 2392-2404.
[6]www.GlobalData.com; consulté le 10 février 2017.
[7]GlobalData; www.GlobalData.com