02 septembre 2015 (TORONTO) – En réponse à la recommandation de l’Association canadienne du diabète d’imposer une taxe sur certains produits, l’Association canadienne des boissons publie sa position à ce sujet :
L’Association canadienne des boissons (ACB) est d’avis que l’éducation, et non la taxation, est la façon la plus efficace d’aider les consommateurs à faire des choix éclairés quant aux aliments et aux boissons.
« Des preuves indiquent que l’éducation, plutôt qu’une taxe additionnel sur le panier d’épicerie, est la clé pour améliorer la santé du public. L’industrie des boissons a mis de l’avant des programmes bien structurés pour sensibiliser le public à l’apport en calories », a déclaré Jim Goetz, président de l’Association canadienne des boissons. « Imposer une taxe sur certains aliments et boissons, dans le but de changer les habitudes alimentaires du public ne fonctionne tout simplement pas. De fait, plusieurs recherches ont démontré que cette méthode n’a aucun effet positif ».
L’Institute of Economic Affairs de Londres a publié en juillet dernier une étude qui conclut que la taxation du sucre est mal avisée, puisqu’une intervention de ce genre aurait très peu de répercussions sur les habitudes d’achat. Consulter l’article ici : http://www.iea.org.uk/print/10594. [anglais seulement]
Au Canada, l’industrie des boissons incite les consommateurs à équilibrer leur apport en calories et en sucre en leur présentant une large gamme de produits, ce qui comprend de nombreuses boissons sans calories, ainsi qu’une information nutritionnelle claire et facile à lire, qui aide ces derniers à faire des choix judicieux pour eux-même.
L’ACB et ses membres s’engagent à fournir à la population canadienne, aux gouvernements, ainsi qu’aux secteurs privé et communautaire de l’information basée sur des faits, qui permet non seulement de prendre des décisions personnelles, mais aussi d’élaborer des politiques publiques judicieuses.