Le 20 mars 2015 (Toronto) – L’Association canadienne des boissons (ACB) et ses membres sont déjà bien en avance en ce qui concerne les recommandations contenues dans le Rapport intérimaire de la Commission pour mettre fin à l’obésité de l’enfant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), publié hier. Les membres de l’ACB savent que l’obésité constitue une question complexe. Ils s’engagent pleinement à contribuer à la solution et collaborent avec les gouvernements canadiens et les autres partenaires afin de déterminer des moyens significatifs d’aborder le problème complexe de santé publique lié à l’obésité, notamment l’initiative d’étiquetage indiquant le contenu calorique sur le devant de l’emballage, Les calories, nous en faisons une chose claire!
De plus, les membres de l’ACB adhèrent et se conforment aux normes mondiales de marketing, qui interdisent la commercialisation de boissons autres que l’eau, les jus de fruits ou de légumes purs à 100 % et le lait auprès des enfants âgés de moins de douze ans. De nombreuses entreprises de boissons participent également à l’Initiative canadienne pour la publicité sur les aliments et les boissons destinée aux enfants, qui limite encore davantage le marketing visant les enfants. Le taux de réussite de ces programmes est de 100 % dans presque toutes les catégories.1
En 2004, plus d’une décennie avant la formulation des recommandations incluses dans le rapport, l’ACB a adopté et mis en œuvre des directives relatives à la vente de boissons aux élèves dans les écoles primaires. En 2006, on a élargi la portée des directives pour y intégrer la vente de boissons aux élèves des écoles intermédiaires et secondaires. Conformément à l’engagement relatif aux directives de 2006 de l’ACB, les membres de l’Association ont terminé la mise en œuvre des directives élargies pendant l’année scolaire 2009?2010.
En réponse à la proposition concernant l’imposition de taxes propres aux produits, l’ACB souligne qu’au Canada, les boissons sont déjà assujetties à la taxe de vente provinciale ou fédérale. En outre, l’imposition de taxes discriminatoires et punitives sur certains aliments n’a eu aucune incidence significative sur la santé publique. L’imposition de taxes sur les aliments et les boissons est beaucoup plus compliquée que la plupart des défenseurs de l’adoption de nouvelles taxes le reconnaissent. Les chercheurs ont déjà conclu que les taxes sélectives, par exemple une taxe sur les boissons gazeuses, sont régressives et inéquitables, et qu’elles ne modifient pas les habitudes de consommation de manière efficace2.
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L’Association canadienne des boissons est l’association commerciale nationale qui représente le large éventail d’entreprises qui produisent et distribuent la majorité des boissons rafraîchissantes non alcoolisées consommées au Canada. Plus de 58 000 personnes occupent des emplois directs, indirects ou induits au sein de l’industrie canadienne des boissons.
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[1] Selon les travaux de recherche présentés par Monique Potvin Kent, Ph. D., professeure à l’École interdisciplinaire des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa, lors de la conférence de 2014 de l’Alliance pour la prévention des maladies chroniques au Canada (APMCC), l’industrie des boissons a réduit sa publicité sur les stations télévisées pour enfants à zéro. D’après les chiffres relatifs à la conformité de 2012 mesurés dans le cadre de l’Initiative canadienne pour la publicité sur les aliments et les boissons destinée aux enfants, notre industrie est :
- 99 % conforme au niveau de la publicité télévisée;
- 100 % conforme au niveau de la publicité imprimée;
- 100 % conforme au niveau de la publicité sur Internet;
- 100 % conforme au niveau des sites Web et vidéo de tiers appartenant à l’entreprise.
2 Williams R and Christ K. “Taxing Sins: Are Excise Taxes Efficient?” Mercatus on Policy 52 (2009): 1-4. http://www.mercatus.org/PublicationDetails.aspx?id=27272